FORMULAIRE POUR VOS QUESTIONS: https://forms.gle/hh2S69fmtjTdeTsw9
Quelques mots sur notre invité
Alain Le Duigou
Ingénieur Chercheur au CEA avec qui nous allons avoir la chance de débattre. Diplômé de l’École d'Arts et Métiers et avec une thèse en électrochimie qui lui a permis de faire 4 ans de R&D sur la corrosion au CEA sur le nucléaire et le retraitement de déchets. Avant de commencer la carrière dans le H2, il a eu l’opportunité de travaillé sur l’enrichissement d’uranium et dans un projet avec AREVA sur le stockage de déchets. Dans le domaine de l’hydrogène, M. Le DUIGO a intégré l’équipe de techno-économie au CEA. Il a été membre de AFHYPAC (L'Association Française pour l'Hydrogène et les Piles à Combustible) qui a organisé ces dernières années des réunions d’experts pour le développement de l’hydrogène en France, notamment avec le projet hydrogène mobilité France. Il a participé également à des réunions de l’IEA (International Energy Agency) et HIA (Hydrogen Implementing Agreement), en participant à plusieurs projets notamment sur le stockage massif d’hydrogene.
Quelques données à savoir sur le H2
- Le dihydrogène est un gaz très inflammable et explosif. Plus le dihydrogène (combustible) et le dioxygène (comburant) se trouvent dans les proportions stoechiométriques (deux molécules de dihydrogène pour une molécule de dioxygène), plus cette explosion est intense.
- La pile à combustible permettant de produire de l'électricité à partir de dihydrogène contient du platine, un métal rare et très cher, utilisé ici comme catalyseur. Il faut donc tenter de remplacer ce platine par un autre métal moins coûteux. Aujourd'hui, il semblerait que l'alternative la plus prometteuse soit l'utilisation de palladium, un métal parfois utilisé comme catalyseur pour l'industrie chimique en remplacement du platine. Il permettrait ainsi de réduire de 25 % le coût de la pile à combustible.
- Etant donné le faible développement de l'hydrogène jusqu'à aujourd'hui, il n'existe qu'une centaine de stations permettant d'alimenter les voitures en dihydrogène, ce qui pose un réel problème pour les consommateurs.
- Aujourd’hui, l’hydrogène est produit pour l’essentiel à partir de gaz et de charbon, entraînant l’émission de 830 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions cumulées du Royaume-Uni et de l’Indonésie.
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